dimanche 28 août 2011
L'Europe doit-elle être le bouc émissaire de la catastrophe qui se met en place sur le front macro économique ? -- Les Maîtres du Monde -- Sott.net
LIESI
dim., 28 août 2011 14:33 CDT
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La lecture des derniers développements laisse à entendre que les événements tournent dans le sens du scénario évoqué à demi-mots par l'ancien président de la banque centrale américaine, Alan Greenspan, et que nous avions mis en évidence. Trader Noé vient lui aussi d'y faire référence.
Lors d'un d'un forum à Washington, l'ancien président de la banque centrale américaine (Fed) Alan Greenspan a estimé que l'euro était « en train de se décomposer » et que cela expliquait les difficultés de l'économie américaine à retrouver du rythme. (Source: LIESI) On appréciera l'hypocrisie de cette analyse suite aux informations de Menthalo sur l'histoire de l'OR DE CHAVEZ.
L'Europe devient le bouc-émissaire !
D'où ces rumeurs de faillites concernant certaines banques européennes, voire une dégradation de la note de la dette de l'Allemagne. D'où cette lamentable guerre engagée par les caniches de l'establishment américain contre la Libye. Pourquoi l'Europe interdit-elle les ventes à découvert et pourquoi les fonds d'investissement gérés par le cartel bancaire peuvent-ils faire du tir au pigeon sur les bancaires européennes ? Rappelons que le pasteur Lindsey avait annoncé que les financiers américains feraient le nécessaire afin que l'Europe (et l'euro) tombe avant les Etats-Unis (et le dollar).
Hier, Ben Shalom Bernanke est intervenu comme attendu. Nous ignorons s'il a lui-même rédigé son discours ou si cela est le fait d'un bon agent de la communication. Voici ce que nous avons retenu.
Ben Shalom Bernanke n'a pas vraiment ouvert la voie à un nouvel assouplissement monétaire (comme beaucoup l'espéraient), MAIS il n'a pas exclu cette possibilité, en indiquant que la réunion ordinaire du Comité de politique monétaire de la Fed prévue pour le 20 septembre serait prolongée d'une journée pour permettre une « discussion plus complète ». « La Réserve fédérale dispose d'une palette d'outils qui peuvent être utilisés pour fournir un nouvel assouplissement monétaire », mentionne t-il simplement dans son discours, indiquant que les dirigeants de la Fed - plus divisés que jamais sur l'opportunité d'en faire plus - discutaient des « mérites et des coûts relatifs » des différentes possibilités. Relevons enfin ce passage lourd d'interprétation pour l'avenir de l'Europe : « Malgré la persistance de « risques » venant d'Europe, il a « confiance dans le fait que [ses] collègues européens ont totalement conscience de ce qui est en jeu dans les problèmes difficiles auxquels ils font face actuellement et que, au fil du temps, il prendront toutes les mesures nécessaires et appropriées pour les régler efficacement et entièrement » ». On appréciera là encore, le message envoyé : pas étonnant que les indices européens soient plus fébriles que les indices américains.
Quelle belle hypocrisie derrière cette phraséologie de Ben Shalom Bernanke ! La réalité est autre : les soutiens monétaires employés par la banque centrale et ses banques alliées, à Wall Street, n'ont qu'un objectif : gagner du temps et abaisser l'Europe qui doit tomber la première... Ce scénario pourrait même s'avérer judicieux pour le dollar qui tirerait profit de la chute de la Maison Europe. A remarquer que le dollar remonte très fortement contre le Franc suisse...
Le discours de Ben Shalom Bernanke précède une semaine « très compliquée » pour l'Europe
Comme la Grèce risque de manquer ses objectifs budgétaires en 2011, on doit s'attendre à des discussions tendues avec les représentants de ses bailleurs de fonds internationaux lors de la mission d'inspection prévue la semaine prochaine. « La mission de l'Union européenne (UE), du Fonds monétaire international (FMI) et de la Banque centrale européenne (BCE) doit débuter lundi à Athènes afin de déterminer si la Grèce pourra recevoir une sixième tranche d'aide dans le cadre du plan de sauvetage international ». Dans la mesure où les objectifs fixés par les créanciers ont très peu de chance d'être atteints, il est évident que le négociations seront « très difficiles » la semaine prochaine. Rappelons que selon les termes du plan de sauvetage, la Grèce doit réduire son déficit budgétaire à 7,6% du produit intérieur brut cette année contre 10,5% en 2010. Nous en sommes bien loin...
Quel sera le maillon faible choisi par l'establishment de Wall Street pour couler l'Europe ? Ils n'ont que l'embarras du choix. Les rumeurs sont loin d'être terminées...
Conclusion : Mitterrand « le complotiste »
Après quatorze années passées à l'Elysée, et quelques semaines avant de mourir, François Mitterrand livra son testament politique aux Français : « La France ne le sait pas, mais nous sommes en guerre avec l'Amérique. Oui, une guerre permanente, une guerre vitale, une guerre économique, une guerre sans mort...apparemment. Oui, ils sont très durs les Américains, ils sont voraces, ils veulent un pouvoir sans partage sur le monde... C'est une guerre inconnue, une guerre permanente, sans mort apparemment et pourtant une guerre à mort ! »
Tout est malheureusement dit par un (nouvel adepte du « complot ») ancien président de la république, adulé par les tenants du socialisme planétaire, des Fabiens pernicieux, sans repères moraux et sans aucun souci du BIEN COMMUN. Nous sommes maintenant dans cette GUERRE A MORT qui se comptera non pas par des millions de morts sur le champ de bataille, mais par des millions de chômeurs, de sans-abris, par la disparition de la classe moyenne, etc.
Il n'y a pas de hasard dans les événements actuels. F. Mitterrand l'avait compris une fois au pouvoir... C'était un peu tard !
http://fr.sott.net/articles/show/5093-L-Europe-doit-elle-etre-le-bouc-emissaire-de-la-catastrophe-qui-se-met-en-place-sur-le-front-macro-economique-
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