dimanche 16 mai 2010

La crise du capitalisme est globale


La crise du capitalisme est globale

Organisation des Fedayin (Minorité), Iran

Contribution au Séminaire communiste international
'Crises économiques et possibilité d'une crise mondiale majeure'
Bruxelles, 2-4 Mai 2002



Le 21ème siècle commence alors que le capitalisme est plus que jamais dans une impasse historique. Les contradictions infinies de ce système démontrent qu'il est historiquement passager. Le système de production capitaliste atteint le summum du parasitisme, ses contradictions sont de plus en plus approfondies et ses crises irrémédiables.
Un regard rapide sur le capitalisme d'aujourd'hui donne l'aperçu des crises économiques les plus profondes auxquelles presque tous les pays du monde sont affrontés. La stagnation économique jusqu'au début 2002 a fait baisser le taux du PNB (produit national brut) à 0,8% dans le monde. Aux Etats-Unis, c'est-à-dire l'épicentre des monopoles les plus grands du système capitaliste, le PNB a baissé pour se stabiliser à 0,6%. Le Japon est en stagnation depuis presque une décennie et cela malgré sa puissance financière, industrielle et technologique. Les efforts de la bourgeoisie mondiale et l'application de diverses politiques économiques et financières n'ont pas pu sortir le Japon, au moins provisoirement, de la crise et son PNB continue toujours sa courbe décroissante. Le taux de croissance du Japon est actuellement moins 1,5%. L'Europe n'est pas mieux lotie et après le Japon et les Etats-Unis, connaît une crise économique. En un an, le taux de croissance de l'Allemagne est passé de 3% à 0.5%, de la France de 3,5% à 2,1% et de l'Angleterre de 2,9% à 1,8%. Le groupe de pays qualifiés par le monde capitaliste de "tigres économiques", c'est-à-dire les pays de l'Asie du sud-est et la Corée du Sud, se sont effondrés économiquement par des crises financières. Au même moment que la stagnation économique prenait de l'ampleur, de graves crises financières ont apparu particulièrement sur les places boursières. La Bourse d'ici ou là a chuté. Toutes ces crises ont revêtu le capitalisme mondial alors que l'ouverture de grands marchés sur toute la planète et la politique économique néolibérale étaient censés réduire au moins provisoirement les contradictions des relations de production capitaliste et empêcher l'explosion violente de ces contradictions par des crises économiques profondes. L'élargissement des marchés et l'application des politiques néolibérales n'ont toutefois pas remédié à défaire les crises irrésolubles du capitalisme. Car les contradictions propres au capitalisme, entre autres la contradiction entre la production socialisée et la propriété privée des moyens de production est tellement développée que des éléments pouvant supprimer, même pour de courtes périodes, les barrières ne sont plus efficaces. Cette réalité vient du fait que les crises sont les résultats de l'explosion violente des contradictions existantes. L'arrêt obligé de la production, la destruction d'une partie des forces de production, le chômage des millions d'ouvriers résolvaient provisoirement les crises. Mais cette issue menait à d'autres crises encore plus graves. C'est pourquoi la domination des monopoles et des capitaux financiers et le stade suprême du capitalisme, l'impérialisme, ont entraîné une série de contradictions dans la production de telle sorte que le monde capitaliste ait vu des crises sans précédant. La grande crise de 1929 - 1932, qui a ébranlé le capitalisme, annonçait le pourrissement de l'ordre capitaliste. Cette grande crise ne montrait pas que le pourrissement de la production à la capitaliste, mais aussi la crise du capitalisme mondial dans les domaines économique, social et politique. Pour contrecarrer cette grande crise, la bourgeoisie a mis à l'ordre du jour la guerre et le fascisme.
La seconde Guerre mondiale, ayant entraîné la dislocation économique dans le monde capitaliste sauf aux Etats-Unis, a détruit une grande partie des forces de production. C'est pourquoi la fin de la Guerre s'est poursuivie par une période de la reprise relative. La reconstruction en Europe s'est faite par d'importants investissements et l'utilisation massive de la force du travail. Le renouvellement et la reconstruction de l'industrie par l'utilisation de nouvelles technologies demandaient d'importants investissements. La baisse du coût de la production par l'utilisation de nouvelles techniques, les nouvelles matières premières, la bonne compétitivité, la croissance du secteur tertiaire, le renforcement du militarisme, les investissements massifs dans les pays capitalistes moins développés, la mondialisation plus importante de la production et du capital et la dissolution organique des pays capitalistes arriérés dans le marché monial du capitalisme ont été tous des paramètres qui ont permis aux pays capitalistes développés d'avoir une reprise économique pour deux décennies. La moyenne du taux de croissance du PNB en France, Allemagne, Italie, Angleterre, au Japon et aux Etats-Unis durant les décennie 1950 et 1960 était de 5,5% et le taux de chômage était de 2,4% début 1970 dans les pays de l'Union économique européenne. Mais ces deux décennies étaient une exception pendant tout le 20ème siècle. Depuis le début des années 1970, les crises ont recommencé. La crise de 1974 était annonciatrice d'une nouvelle série de crise dans le capitalisme. Les taux de croissance ont baissé d'une manière absolue. Ils sont passés d'une moyenne de 6% en 1973 en sous de zéro en 1974 - 75. Ce taux était de moins 0,5 et moins 1,3 pour les Etats-Unis; moins 1,4 et 2,7 pour le Japon et la moyenne pour les autres grands pays capitalistes était de 0,2 et moins 0,2 pour les années 1974 et 1975. Cette crise a entraîné un chômage massif. Leur nombre dans les pays capitalistes les plus développés est passé de 7324000 en 1973 à 18,5 millions pendant la seconde moitié des années 1970.
La nouvelle crise des années 1970 a démontré que le capitalisme est incapable de résoudre ses crises cycliques. Elle a montré aussi la défaillance des politiques keynésiennes et sociales-démocrates. Le capitalisme n'était pas encore sorti de cette crise alors qu'une autre plus grande a apparu durant 1979 - 1982. Le taux de croissance de tous les pays capitalistes, excepté le Japon, a vu une baisse non pas relative mais absolue. La moyenne du taux de croissance des 7 pays les plus industrialisés était de moins 0,3% durant cette période. Le nombre des chômeurs est passé à 24 millions. La bourgeoisie a alors décidé d'augmenter la pression sur les ouvriers et d'appliquer des politiques néo-conservatrices. Elle a prétendu que le néolibéralisme résoudra la crise, l'inflation et le problème du chômage. Mais la décennie 1980 a montré la faillite de ces politiques. Le krach boursier de 1987 a alarmé la bourgeoisie d'une nouvelle crise qui devait arriver pour le début de la décennie 1990. Le taux de croissance du PNB dans les pays capitalistes les plus développés a encore chuté en sous de zéro durant 1991 - 93. Cette crise continuait pendant les dernières années du 20ème siècle et les taux de croissance n'ont pas dépassé la moyenne de 2 à 3%. Le début du 21ème siècle voit aussi une courbe descendante de ce taux. Les réalités économiques du début du 20ème siècle sont de nouveau sur la scène pour ce début du 21ème siècle. Le capitalisme va droit devant une chute économique globale et une crise colossale. Cette réalité s'affirmait à la seconde moitié du 20ème siècle dans la baisse des productions industrielles et du PNB. La moyenne du taux de croissance des productions industrielles dans les pays capitalistes les plus développés était de 5,5% pour les années 1950 et pratiquement la même pour les années 1960. Mais pour la décennie 1970, ce taux était de 2,3% dans les pays de l'Europe de l'ouest et de 3,4% pour les Etats-Unis. Ce taux a encore baissé pendant la décennie 1980 pour arriver à 1,3% dans les pays européennes de l'ouest et à 2,6% pour les Etats-Unis.
La moyenne du taux de croissance du PNB des pays capitalistes les plus développés était de 5,3% pour les années 1950, de moins de 5% pour les années 1960, de 3,3% pour les années 1970, de 2,9% pour les années 1980 et de 2,3% pour les années 1990. La courbe de ce taux est bien descendante durant la seconde moitié du 20ème siècle. Cela prouve que le capitalisme mondial est dans une crise chronique depuis la première moitié des années 1970. Les reprises et stagnations cycliques ont aussi une courbe descendante. Aucune reprise n'a pas pu ainsi dépasser le recul et la crise. Les indices économiques démontrent également que plus la courbe est décroissante plus les crises cycliques sont longues. Les crises cycliques de 1957 - 58 et de 1969 - 70 ont entraîné une courte stagnation de l'économie capitaliste et les taux de croissance n'ont pas vu une baisse absolue. Mais la crise cyclique de 1974 - 75 a emmené une baisse de croissance absolue et la stagnation a perduré. La crise de 1979 - 1982 a été encore plus grave. Car le taux de croissance avait une baisse absolue encore plus intense et elle a été l'une des crises les plus longues de la seconde moitié du 20ème siècle. Durant la première moitié des années 1990, la crise n'a pas été suivie d'une reprise relative, mais elle s'est approfondie en fin de la même décennie. Maintenant toute l'économie mondiale est plongée dans cette crise profonde. Cette réalité ne démontre que la contradiction entre le caractère socialisé de la production et la propriété privée des moyens de production. Elle prouve l'impasse et la banqueroute du capitalisme. Cette impasse et faillite ne se reflètent pas que dans les crises économiques mais aussi dans les conditions de vie des millions d'ouvriers et de travailleurs dans le monde entier. L'application des politiques néolibérales et l'utilisation des technologies nouvelles ont aggravé l'exploitation des ouvriers et abaissé la situation matérielle de la classe ouvrière durant les trois dernières décennies. L'aggravation de la situation de la classe ouvrière n'est pas relative mais absolue. La classe ouvrière s'est appauvrie pendant les trois dernières décennies. Il n'y a pas que la classe ouvrière des pays capitalistes arriérés qui affronte une pauvreté absolue, mais aussi celle des pays capitalistes les plus développés. Le salaire réel des ouvriers a continuellement baissé et leur niveau de vie a reculé vers celui des années 1960 et 1970. Il y a quelques années, les statistiques officielles des Etats-Unis ont annoncé que la moyenne des salaires réels en 1990 dans ce pays a baissé pour se stabiliser à celle de l'année 1961. La situation de l'Europe sociale-démocrate est plus ou moins identique. Cette baisse du niveau de vie de la classe ouvrière est annoncée par les sources officielles alors que le rendement du travail s'est multiplié par 200 ou 300 et le profit des monopoles les plus importants n'a cessé d'augmenter. Par exemple, le profit net des 500 monopoles les plus grands s'est multiplié par 2,5 pour passer de 221 milliards de dollars en 1989 à 554 en 1999.
La baisse du salaire réel des ouvriers actifs est un seul aspect de l'aggravation absolue de la situation de la classe ouvrière. Le chômage des millions d'êtres humains dans le monde entier en est un autre. Le nombre de chômeurs a augmenté durant ces dernières décennies d'une manière étonnante. L'Organisation mondiale du travail a annoncé que le tiers de la population active mondiale, soit 3 milliards de personnes, sont soit au chômage soit travaillent au temps partiel. Selon le même rapport, la moitié d'elles sont en sous du seuil de la pauvreté. Ce rapport publié en l'an 2000 dit que durant les deux années précédentes, le nombre de chômeurs a augmenté de 20 millions. Il y a plusieurs millions de chômeurs de plus depuis la publication de ce rapport. Le plus grand nombre de ces chômeurs se trouvent dans les pays capitalistes arriérés. Mais les pays capitalistes les plus développés ont vu le nombre des chômeurs augmenter. La capacité de ces derniers pays pour créer des emplois dans les limites proportionnelles à la demande et à l'offre s'est complètement altérée depuis le milieu des années 1970. La situation n'est plus comme avant pour que la reprise relative soit poursuivie de plein emploi. Car la crise actuelle est devenue chronique et cause de plus en plus de chômage. L'utilisation des technologies modernes, l'avènement des technologies informatiques et électroniques qui ont généralisé l'utilisation des ordinateurs dans le contrôle des machines et l'utilisation des robots ont entraîné une automation plus développée. La concentration sans précédant du capital a fait évoluer la composition organique du capital à une échelle inédite. Maintenant un nombre plus petit d'ouvriers peuvent faire tourner un nombre plus grand de moyens de production. La composition organique hautement élevée du capital et l'automation nettement développée des moyens de production, qui est le résultat de la réunion de la science, de la technologie et de la production, ont entraîné l'excédent d'un grand nombre d'ouvriers. Il n'y a plus les ouvriers productifs qui sont licenciés, mais des ouvriers travaillant dans le secteur tertiaire qui perdent aussi leur travail à cause de l'utilisation des technologies modernes. C'est pourquoi l'offre de l'emploi des entreprises de production et de services est sans cesse moins importante que la demande. Ainsi, d'années en années, le nombre des ouvriers chômeurs grandit dans les pays capitalistes les plus développés. Bien que les statistiques officielles concernant le nombre des chômeurs soient à considérer avec précaution et réserve, mais elles démontrent quand bien même l'augmentation du nombre des chômeurs. Le nombre de chômeurs était de 7,3 millions dans les pays capitalistes les plus importants en début des années 1970. Il est passé à 31,9 millions en l'an 2000. Il y a entre 22 à 24 millions de ces chômeurs qui vivent dans les pays les plus industrialisés. L'augmentation des chômeurs dans les pays capitalistes les plus développés est une preuve flagrante de l'impuissance des pays capitalistes les plus développés à résorber la crise, mais aussi de celle des pays capitalistes plus arriérés où cela a causé un cortège de calamités sociales. Les pays capitalistes ne sont pas plongés que dans la crise économique; il y a d'autres crises qu s'y manifestent.
Le parlementarisme bourgeois des pays capitalistes les plus développés est aussi en crise. La majorité des gens, aux Etats-Unis et en Europe, n'ont plus confiance en système politique capitaliste. Il y a plus de la moitié d'électeurs qui ne participent plus aux élections. Car ils ont compris qu'ils ne peuvent pas élire leurs vrais délégués pour que des changements interviennent. Il y a apparemment des libertés politiques dans les pays capitalistes les plus développés mais les gens n'ont pas les moyens d'en profiter pour faire réaliser leurs revendications. Les moyens les plus principaux de propagandes et de formation de l'opinion publique sont entre les mains des monopoles. Les radios, télévisions, journaux, maisons d'éditions et le cinéma sont les propriétés d'une poignée de capitalistes. La bourgeoisie qui possède ces moyens a retiré de fait le droit de choisir pour les gens. Les gens constatent qu'ils n'ont plus de rôle dans le cours des choses. Ils voient que l'élection d'untel ou d'untel autre membre des partis politiques bourgeois à la tête de l'exécutif ou dans les parlements ne mène pas à grand-chose. Ils refusent les institutions apparemment élues. Ce refus a entraîné le discrédit du système politique des pays capitalistes les plus développés. Par ailleurs, la domination des monopoles a développé une certaine tendance à la réaction politique qui érode la démocratie. La bourgeoisie se considère championne des droits de l'homme et des libertés politiques, surtout par rapport aux pays capitalistes arriérés où elle prône l'instauration du parlementarisme. Mais cela ne veut guère dire que la bourgeoisie est devenue apôtre des libertés politiques véritables dans ces pays. Elle poursuit ainsi ses objectifs de la politique économique. La bourgeoisie monopoliste mondiale défendaient la répression et les dictatures militaires dans les pays de l'Amérique latine, de l'Asie et de l'Afrique pour soi-disant leur développement économique. Mais aujourd'hui elle défend la démocratie parlementaire dans ces mêmes pays pour maîtriser les mouvements révolutionnaires et toujours dans le même but, c'est-à-dire l'application des politiques économiques bourgeoises. La démocratie parlementaire dans le monde s'applique où il n'y a pas de mouvement populaire fort. Par rapport à la démocratie parlementaire dans les pays capitalistes les plus développés, les droits et libertés politiques des gens dans les autres pays sont très restreints. Le champ d'application de la démocratie parlementaire est conditionné par une politique mondiale et sa stabilité dépend de la situation économique et politique mondiale. Même dans les démocraties parlementaires des pays les plus développés les droits démocratiques et libertés politiques des masses populaires, surtout les ouvriers et les femmes, sont bafoués au fur et à mesure que les politiques néolibérales ont été appliquées. Les organisations communistes et les syndicats ouvriers radicaux y sont sous d'importantes pressions. Dans le même temps, la bourgeoisie s'en prend de plus en plus aux luttes oppositionnelles en dehors des parlements.
La bourgeoisie se sert maintenant des attaques terroristes du 11 septembre 2001 aux Etats-Unis pour justifier ses mesures antidémocratiques sous prétexte d'assurer la sécurité des populations. Les droits démocratiques et libertés politiques en ont pris de graves coups. Le renforcement des tendances racistes et fascistes dans les pays impérialistes, l'avancée de la réaction religieuse, la prépondérance des mouvements islamiques et la prise du pouvoir par des mouvements islamiques au Proche-Orient et dans certaines pays africains, le retour à la réaction politique par le rétablissement des régimes monarchiques dans quelques pays, l'attisement des mouvements nationalistes réactionnaires accompagnés par des guerres affreuses et soutenues par les impérialistes, la concurrence inter - impérialistes allumant quelques fois des guerres régionales et plus de militarisme, de bellicisme et d'expansionnisme sont tous des réalités qui démontrent l'aggravation des contradictions et des crises et le pourrissement et le parasitisme du capitalisme. Les événements d'après le 11 septembre ont démontré aussi les mêmes contradictions et crises dont le capitalisme ne peut pas résoudre. Selon l'Etat américain, les attaques du 11 septembre sont l'œuvre des fondamentalistes islamiques du réseau de Ben Laden et des taliban afghans. Des milliers de civils américains ont perdu la vie à cause des ces attaques. Les Etats-Unis et l'Angleterre ont agressé l'Afghanistan avec le soutien des autres grandes puissances mondiales. Des milliers d'Afghans sont morts dans les bombardements et des centaines de milliers d'autres sons devenus sans-abri. Il est vrai que les taliban et Ben Laden étaient les marionnettes des Américains et de leurs alliés. Il est vrai que les Etats-Unis et l'Angleterre ont fermé les yeux sur plusieurs années de répression barbares que les taliban ont infligée au peuple afghan, comme ils ferment aujourd'hui les yeux, avec les autres puissances impérialistes, sur la répression des autres Etats réactionnaires de la région qui sont leurs alliés. Mais le point important est que la progression du fondamentalisme religieux islamique dans certaines parties de l'Asie et de l'Afrique du nord est la conséquence des contradictions irrésolubles du capitalisme mondial. Les Etats-Unis et l'Angleterre ne veulent pas résoudre ces contradictions en attaquant l'Afghanistan. Ils ne peuvent d'ailleurs pas le faire. Les Etats-Unis et l'Angleterre ne veulent pas prendre la revanche des attaques du 11 septembre, ils poursuivent des objectifs politiques, militaires et économiques précis dans la région dont les contradictions du Proche-Orient sont d'ailleurs leur conséquences et résultats. L'impérialisme américain abuse de l'occasion créée par Ben Landen et les taliban pour ses propres buts militaristes et expansionnistes. Le militarisme, le bellicisme, l'expansionnisme comme d'ailleurs le fondamentalisme islamique ne démontrent que l'impasse et la crise globale du capitalisme à son stade suprême c'est-à-dire l'impérialisme. Après l'accentuation des contradictions, l'approfondissement des crises économiques et politiques du capitalisme et le recul du mouvement da la classe ouvrière durant les dernières années du 20ème siècle, les deux premières années du 21ème siècle ont commencé par des signes d'un nouveau retentissement du mouvement de la classe ouvrière et un nouveau développement de la lutte des classes. Des centaines de millions d'ouvriers ont participé à des centaines de grèves dans le monde entier durant ces deux dernières années. Les luttes actuelles sont encore économiques, mais il y a eu déjà des grèves générales politiques. Bien que ces luttes aient sans cesse développé et que les contradictions du capitalisme se soient continuellement aggravées et que la perspective d'un nouvel élan du mouvement de classe ouvrière dans tous les pays capitalistes du monde soit bien claire, mais un point de faiblesse grave se constate. Ce point n'est autre que le manque d'un leadership révolutionnaire et le bas niveau de la connaissance socialiste des ouvriers. Toutefois, il n'y a pas de doute que l'accentuation des contradictions et crises du capitalisme et le développement des luttes de la classe ouvrière ramèneront la prise de conscience socialiste dans les rangs de la classe ouvrière et l'avant-garde révolutionnaire de la classe ouvrière, c'est-à-dire de véritables partis ouvriers se constitueront. Dès maintenant les ouvriers montrent de fortes tendances aux groupes communistes et de gauche. C'est une tendance aussi bien nationale qu'internationale. Le nouveau phénomène est la lutte commune des groupes de gauche et communistes des différents pays du monde contre les capitalistes et monopoles. Il y a certains syndicats ouvriers qui accompagnent les groupes de gauche et communistes dans la lutte anticapitaliste. Les facteurs actuels ont mis le cap à gauche.
http://www.archivesolidaire.org/scripts/article.phtml?section=A1AAAEBB&obid=13616

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